Description du moteur 1,6L CVH


Il s’agit de moteurs de type à arbre à cames en tête, à 4 cylindres en ligne et appartenant à la famille CVH (soupapes inclinées selon deux plans, chambre de combustion hémisphérique à flux transversal).Le moteur disposé transversalement à l’avant du véhicule est accouplé à la boîte de vitesse sur son côté gauche.

Le vilebrequin tourne sur cinq paliers avec coussinets aménagés dans le bloc-cylindres en fonte. Les bielles sont accouplées au vilebrequin par l’intermédiaire de chapeaux avec demi-coussinets et aux pistons par l’entremise d’axes montés serrés dans leur pied. Les pistons sont garnis de trois segments, dont deux de compression et un racleur d’huile.

La culasse en alliage d’aluminium comporte usinés dans sa matière cinq paliers sur lesquels tournent l’arbre à cames entraîné par une courroie crantée en caoutchouc composite à partir d’un pignon prévu à l’avant du vilebrequin. La courroie de distribution assure également l’entraînement de la pompe à eau implantée au-dessous de la culasse.

Les soupapes sont actionnées par des poussoirs hydrauliques (commandés par l’huile sous pression du moteur) et des culbuteurs. Lorsqu’une soupape se ferme , l’huile est admise par un orifice dans le corps du poussoir via quatre gorges ménagées dans le piston et ensuite dans la chambre d’alimentation du cylindre pour aboutir à un clapet anti-retour à bille et dans la chambre de pression. La force de rappel d’un ressort hélicoïdal contraint le piston contre la soupape en éliminant ainsi le jeu. Lorsque la came vient à soulever le poussoir, la pression dans la chambre s’élève et le clapet anti-retour obture l’orifice de la chambre d’alimentation, ce qui rétablit une relation solidaire entre le poussoir, le cylindre et le piston. Ceux-ci agissant ensemble provoquent l’ouverture de la soupape. L’intervalle entre poussoir et cylindre permet l’admission d’une quantité déterminée d’huile à partir de la chambre de pression, l’huile n’étant admise au-delà de l’alésage du cylindre que lorsqu’une pression élevée s’exerce au moment de l’ouverture de la soupape. Lorsque cette dernière se ferme, le refoulement d’huile n’occasionne qu’un jeu limité avec absence de pression dans la chambre de pression. L’huile de la chambre d’alimentation circule ensuite par le clapet anti-retour et par la chambre de pression de sorte que le cylindre du poussoir se soulève sous l’effet de la force du ressort hélicoïdal, en supprimant le jeu jusqu’à ce que la soupape soit de nouveau actionnée.

Une usure se produisant entre le culbuteur et la queue de soupape, la quantité d’huile admise dans la chambre de pression sera légèrement supérieure à celle refoulée pendant le cycle d’expansion du poussoir. A l’inverse, lorsque le poussoir se trouve comprimé par l’expansion de la soupape, une quantité légèrement inférieure d’huile à celle refoulée sera admise dans la chambre de pression.

La lubrification s’effectue sous pression par une pompe à rotors monté sur le côté carter de distribution du monteur. Cette pompe est entraînée par un pignon depuis l’avant du vilebrequin. Au circuit de lubrification est associé un filtre à débit intégral placé à l ‘extérieur du carter-moteur.

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